Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 13:14

La CGPME met à disposition des dirigeants un questionnaire portant sur l'évolution des impôts locaux payés par les entreprises afin de déterminer la hausse ou la baisse des impôts locauxque paient les entreprises depuis la mise en place de certaines réformes.

 

Catégorie de ressources des collectivités territoriales la plus significative, la fiscalité locale est souvent jugée inégale, injuste ou encore complexe.

 

Vous pourrez trouver ce questionnaire à l’adresse suivante :

https://spreadsheets.google.com/viewform?hl=fr&pli=1&formkey=dGlRWTI0aFlMWWVIV2tlV0syY3pNOHc6MQ#gid=0

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 13:13

Dans un arrêt du 9 février 2011, la Cour de cassation a considéré que lorsque le contrat de travail prévoyant une clause de non-concurrence, l'employeur peut délier le salarié de cette obligation "soit à tout moment au cours de l'exécution du contrat, soit dans le mois qui suit la notification de la rupture du contrat de travail, sous réserve dans ce dernier cas de notifier sa décision par lettre recommandée". 

 

Puis, la Cour de cassation confirme la décision des juges du fond ayant condamné l'employeur à verser une indemnité de congés payés au titre de la période afférente à la clause de non-
concurrence et rejette, par conséquence, l'argument de l'employeur selon lequel l'indemnité de non-concurrence ne constituant pas la contrepartie du travail effectué par le salarié au cours de l'exécution du contrat, elle ne peut ouvrir droit à congés payés.



Source : Cour de cassation, Chambre sociale, 9 février 2011


 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 13:11

 

Toutes les déclarations annuelles des professionnels (commerçants, industriels, exploitants agricoles, personnes morales et associations passibles de l'IS, etc.) doivent être déposées auprès des services des impôts des entreprises le 2ème jour ouvré suivant le 1er mai.

 

 

Cette année, il s'agit du 3 mai 2011.

 

Sont concernées par cette obligation déclarative :

 


 

* les déclarations annuelles des résultats et leurs annexes des entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés, des entreprises dont l'activité relève de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) au régime réel, des professions libérales et titulaires de revenus non commerciaux (BNC) au régime de la déclaration contrôlée, des exploitants agricoles au régime réel, des sociétés civiles immobilières ;


 

* les déclarations de TVA (pour le régime simplifié d'imposition) ;


 

* les déclarations de contribution économique territoriale composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ;


 

* ou encore les déclarations de taxes annexes assises sur les salaires (participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue, participation des employeurs à l'effort de construction).

 


 

Les entreprises souhaitant utiliser la télé procédure (TDFC) bénéficie d’un délai supplémentaire : elles ont jusqu’au 18 mai 2011 pour procéder à leurs déclarations.

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 13:09

Un salarié ayant pour horaires de travail 35 heures par semaine réparties du lundi au vendredi, se voit notifier par son employeur de nouveaux horaires de travail, ayant pour effet de le faire travailler du mercredi au dimanche.

 

Le salarié refusant ces nouveaux horaires de travail et continuant donc a travailler selon son emploi du temps initial, se voit licencier pour faute grave.

 

Alors que la Cour d’appel estime le licenciement fondé sur une cause réelle et sérieuse aux motifs que la modification des jours et horaires de travail décidée par l'employeur était justifiée par des impératifs de fonctionnement et qu’aucune clause contractuelle excluant le travail les samedi et dimanche n’existait, la Cour de cassation infirme cette décision.

 

En effet, elle casse et annule la décision des juges du fond au motif que "la nouvelle répartition de l'horaire de travail avait pour effet de priver le salarié du repos dominical, ce qui constituait une modification de son contrat de travail qu'il était en droit de refuser".

 

En conséquence, même justifié par des impératifs sérieux de fonctionnement de l'activité, l'employeur ne peut imposer au salarié un changement des horaires de travail ayant pour effet de le faire travailler le dimanche.



Source : Cour de cassation, chambre sociale, 3 février 2011

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 13:07

Le principe veut que tout associé a le droit de rester dans la société et ne peut en être exclu ni être forcé de céder ses titres contre son gré.

 

Il est toutefois possible d’insérer dans les statuts d’une société une clause permettant, sous certaines conditions, d’exclure un associé.

 

La procédure d’exclusion doit alors suivre les modalités prévues par cette clause et, notamment, respecter le principe du contradictoire.

 

À défaut, l’associé exclu qui n’a pas pu bénéficier de son droit à s’expliquer peut valablement réclamer à la société le versement de dommages-intérêts, sans toutefois pouvoir obtenir sa réintégration au sein de la société. En effet, la délibération ayant prononcé son exclusion ne peut être annulée.

 

La Cour de cassation a rappelé, dans un arrêt du 9 novembre 2010, que « la nullité des actes ou des délibérations des organes d’une société ne peut résulter que de la violation impérative du droit des sociétés ou des lois qui régissent les contrats ».

 

Or aucune de ces dispositions n’impose que l’associé menacé d’une exclusion doive être entendu avant le prononcé de la décision d’exclusion.

 

 

Source : Cassation commerciale, 9 novembre 2010, n° 10-10150

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 13:05

 

Un employeur a modifié la base de calcul de la rémunération variable d'un salarié, en changeant l'un des objectifs, sans demander l’accord du salarié.

 

Ce dernier a alors saisi le Conseil des Prud’hommes demandant la résiliation judiciaire de son contrat de travail pour modification unilatérale des éléments essentiels de son contrat de travail.

 

La Cour de cassation a estimé que l'employeur pouvait modifier les objectifs du salarié sans son accord, dès lors que le contrat de travail du salarié prévoyait que les objectifs étaient fixés unilatéralement par l'employeur.

 

Ils précisent toutefois que les objectifs ainsi fixés doivent être réalisables et portés à la connaissance du salarié. La demande de résiliation judiciaire du salarié n'a donc pas été jugée fondée.

 

 

 

Source : Cour de cassation, chambre sociale, 2 mars 2011, n°08-44977

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 13:01

Une salariée, caissière dans un magasin, « prend » un lecteur DVD portable au sein du magasin et essaie de est sortir par une caisse fermée. Ce lecteur DVD se trouvait dans son sac. L’alarme s’est déclenchée, le service de sécurité l’a alors interpellé pour examiner le contenu de son sac. 

 

Après que la salariée ait avoué ne pas avoir payer le lecteur DVD, l'employeur engage une procédure disciplinaire qui se solde par un licenciement pour faute grave fondé sur le vol de marchandise. 

 

Or, la salariée saisit le Conseil des Prud’hommes pour faire valoir la méconnaissance par l’employeur de la procédure décrite dans le règlement intérieur. 

 

Le règlement intérieur de la société prévoyait en effet que, s'agissant des vérifications des objets transportés et de la fouille des personnes, la vérification devait être faite par le directeur, en présence d'un tiers appartenant à l'entreprise ou d'un représentant du personnel et dans des conditions préservant la dignité et l'intimité des personnes. 

 

Après avoir relevé que le règlement intérieur prévoyait une procédure spécifique pour la vérification des objets transportés et la fouille des personnes, et que ces dispositions n'avaient pas été respectées par l'employeur, la Cour d'appel conclue que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse. 

 

La Cour de cassation confirme la position de la Cour d’appel dans un arrêt du 2 mars 2011, en retenant que l'employeur ne peut se prévaloir de la preuve obtenue par la fouille du sac de la salariée, effectuée en violation du règlement intérieur. La preuve n'étant pas admise, la procédure de licenciement qui a découlée s'est trouvée sans cause réelle et sérieuse. 

 

 

Source : Cour de cassation, Chambre sociale, 2 mars 2011

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 12:58

La Cour de cassation considère que la décision de liquider la société prise par l’associé majoritaire sans motifs sérieux, l’associé majoritaire a commis une faute. Ces agissements fautifs ont causé à l'associé minoritaire un préjudice réel et certain constitué par la perte d'une chance de pouvoir céder les titres en sa possession dans les conditions contractuellement prévues.

 

En conséquence, la Cour de cassation a estimé, conformément à la position de la Cour d’appel que « la décision de dissolution avait été prise contrairement à l'intérêt social et dans l'unique dessein de permettre à l'associé majoritaire de se soustraire à ses engagements envers l'associé minoritaire", ce qui causant un préjudice de perte de chance à l’associé minoritaire ouvrait droit au profit de celui-ci à des dommages et intérêts.

 

 

Source : Cour de cassation, Chambre commerciale, 8 février 2011

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 12:46

Un salarié s'abstenant volontairement de retourner signés, malgré plusieurs relances de l’employeur, les deux contrats de mission qui lui avaient été adressés, ne peut se prévaloir de l’absence de contrat de travail pour demander la requalification de son contrat de travail en CDI.

 

La Cour de cassation, dans un arrêt du 9 mars 2011, a été très claire à ce sujet précisant que la "fraude corrompt tout" de sorte que "si la signature d'un contrat écrit - imposée par la loi dans les rapports entre l'entreprise de travail temporaire et le salarié afin de garantir qu'ont été observées les conditions à défaut desquelles toute opération de prêt de main-d'oeuvre est interdite - a le caractère d'une prescription d'ordre public dont l'omission entraîne à la demande du salarié la requalification en contrat de droit commun à durée indéterminée, il en va autrement lorsque le salarié a délibérément refusé de signer le contrat de mission dans une intention frauduleuse".

 

 

Source : Cour de cassation, chambre sociale, 9 mars 2011

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 11:05

Date limite d'option pour le paiement de la TVA à partir du 1er mars 2011 pour les entreprises bénéficiant de la franchise en base (article 293 F du CGI).

 

 

Découvrez notre offre de Formation juridique.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Lexom
  • : Le blog officiel du Groupe LEXOM. Le Groupe LEXOM est un organisme de formation dont chaque filiale est spécialisée dans un domaine d’intervention spécifique : le droit et la comptabilité, le diagnostic immobilier, les métiers de l’immobilier et la préparation aux concours de la Fonction Publique.
  • Contact

Archives

Liens