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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 16:41

Si la période d'essai est uniquement mentionnée dans la proposition d'embauche, et non dans le contrat de travail, alors elle ne peut être opposée au salarié.

C’est ce qu’a confirmer la Cour de cassation dans un arrêt du 13 juin dernier par lequel elle relève que si la période d'essai n'est pas fixée par écrit lors de l'embauche du salarié et donc dans le contrat de travail, l'employeur ne peut pas se prévaloir de son existence.

 

 

Source : Cass / Soc. 13 juin 2012 - pourvoi n°11-10645

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 16:40

La Cour de cassation a considéré dans un arrêt du 11 juillet 2012 que "l'écrit qui précise l'emploi proposé et la date d'entrée en fonction constitue une promesse d'embauche obligeant le promettant envers le bénéficiaire", sans possibilité de rétractation.

Dans une telle situation, la promesse d'embauche valait contrat de travail, de sorte que le salarié était fondé à demander le paiement de dommages-intérêts en réparation du préjudice résultant de la rupture fautive de la promesse d'embauche.

 

 

Cass / Soc. 11 juillet 2012 - pourvoi n°11-10486


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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 16:38

Depuis la loi du 21 août 2007 communément appelée « loi Tepa » et jusqu’à présent, l’accomplissement d’heures supplémentaires pouvait notamment ouvrir droit, sous certaines conditions, à une déduction forfaitaire de cotisations sociales patronales et à une réduction de cotisations sociales salariales.


Ces deux avantages viennent d’être supprimés par la loi du 16 août 2012 pour les heures supplémentaires accomplies à compter du 1er septembre 2012.

Toutefois, les entreprises de moins de 20 salariés vont continuer à bénéficier d’une déduction de cotisations sociales patronales selon des modalités qui seront définies par un décret à paraître.

 

Article 3, loi n° 2012-958 du 16 août 2012, JO du 17

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 19:20

Rappelons que les fichiers créés par le salarié à l'aide de l'outil informatique mis à sa disposition par l'employeur pour les besoins de son travail sont présumés avoir un caractère professionnel.

Cela signifie que l'employeur est en droit de les ouvrir hors la présence de l'intéressé, sauf s’ils ont été identifiés comme étant personnels par le salarié.

Dans un arrêt du 10 mai dernier, la Cour de cassation est venue préciser que l’appellation du fichier par "Mes documents" ne lui confère pas un caractère personnel, l’employeur peut donc en prendre connaissance hors la présence du salarié.

 

Source : Cass. soc., 10 mai 2012, n° 11-13884

 

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 19:16

Tout contrat de travail à durée déterminée doit être établi par écrit et comporter la définition précise de son motif. À défaut, le contrat est réputé conclu pour une durée indéterminée.

Dans une affaire en date du 13 juin 2012, L'employeur avait engagé un salarié en CDD sans faire mention des dispositions légales afférentes à ce type de contrat, et notamment du motif du recours à ce CDD. Le CDD a donc été requalifié en CDI par la Cour de cassation.

 

Source : Cass. soc. 13 juin 2012, n° 11-10198 FSPB

 

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 19:12

Un contrat de travail conclu à temps partiel doit être écrit et contenir un certain nombre de mentions obligatoires, telles que la qualification du salarié, les éléments de sa rémunération, la durée de travail et sa répartition.

L'absence de certaines de ces mentions obligatoires laisse présumer que le salarié travaille à temps complet. En cas de litige, le contrat risque alors d'être requalifié en contrat de travail à temps complet.

Tel est le cas lorsqu'un contrat à temps partiel ne fixe :

- ni la durée minimale de travail,

- ni la répartition des heures de travail.

 

Source : Cass. soc. 30 mai 2012, n° 10-28713 D

 

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 19:15

Avant de mettre en œuvre une procédure de licenciement pour motif économique, l'employeur doit tenter de reclasser le salarié sur un autre emploi.

La recherche d'un reclassement doit obligatoirement se faire avant le prononcé du licenciement par l’employeur.

Les conséquences pour l'employeur sont lourdes : s'il ne prouve pas qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour reclasser le salarié avant le licenciement, il sera considéré comme sans cause réelle et sérieuse en cas de litige.

 

Source : Cass. soc. 5 juin2012, n° 10-27863 D

 

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 19:11

Un Employeur ne peut pas licencier un salarié au motif qu'il a relaté des agissements répétés de harcèlement moral, à condition toutefois que le salarié soit de bonne foi.

Le salarié de mauvaise foi qui dénonce un harcèlement moral peut être licencié. La mauvaise foi doit alors être caractérisée par l’Employeur.

Dans l’affaire en date du 6 juin 2012, une salariée avait dénoncé de façon mensongère des faits inexistants de harcèlement moral dans le but de déstabiliser l'entreprise et de se débarrasser du cadre responsable de son département.

La Cour de cassation a justement considéré que la mauvaise foi de la salariée était caractérisée au moment de la dénonciation des faits de harcèlement. De plus, les agissements de cette dernière rendaient impossible son maintien dans l'entreprise et constituaient une faute grave. Le licenciement pour faute grave était donc justifié.

 

Source : Cass. soc. 6 juin 2012, n° 10-28345 FSPB

 

 

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 19:09

Depuis le 1er juin 2012, tout salarié présent à l'effectif de l'entreprise peut prétendre à la prise de ses congés-payés acquis, sans période minimum d'ancienneté requise.

C'est l'article 50 de la loi du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l'allègement des démarches administratives, dite loi Warsmann, qui est venu simplifier les conditions d'ouverture du droit à congés payés, pour mettre en conformité le droit français avec le droit communautaire.

Il met par ailleurs le droit national en conformité avec le droit communautaire, et plus particulièrement l'article 7 de la directive européenne de 2003 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail, ainsi que la jurisprudence de la CJUE qui estime que l'ouverture du droit au congé annuel payé doit intervenir dès le premier jour travaillé.

L'ancienne rédaction de l'article L3141-3 du Code du travail subordonnait jusqu'alors l'ouverture de ces droits au respect d'un certain nombre de conditions, dont une d'ancienneté minimum. Il prévoyait que tout salarié qui justifie avoir travaillé chez le même employeur pendant un temps équivalent à un minimum de 10 jours de travail effectif a droit à un congé de deux jours et demi ouvrables par mois de travail.

Alors que jusqu’à présent, le salarié n’avait doit à un congé de 2,5 jours par mois de travail que s’il justifiait d’un minimum de 10 jours de travail effectif, avec la réforme, tous salariés présents et décomptés dans l'effectif de l'entreprise ont droit à un congé de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif chez le même employeur. La durée totale du congé exigible ne peut excéder 30 jours ouvrables.

 

Source : article 50 de la loi du 22 mars 2012

 

 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:06

En principe, le médecin du travail ne peut constater l'inaptitude médicale du salarié à son poste de travail qu'après avoir notamment réalisé deux examens médicaux du salarié, espacés de deux semaines minimum.

En cas de non respect du délai minimum de deux semaines entre les deux visites, l’employeur peut être condamné à payer des dommages et intérêts au salarié pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, ce dernier pouvant se retourner contre l’organisme chargé de l’application des dispositions concernant l’organisation du service de santé au travail. C’est ce que vient de confirmer la Cour de cassation dan un arrêt du 31 mai 2012.

 

Source : Cass. soc. 31 mai 2012, n° 11-10958 D

 

 

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